Le penseur que je

Ces lithographies appartiennent à une époque où j'ai découvert le trait et me suis libéré de tous les clichés que j'avais portés auparavant.

C'est arrivé en troisième année de dessin. J'ai connu mon professeur, Manuel Álvarez Fijo, qui m'a fait voir l'art d'une manière différente. J'ai commencé à être libre.

Il contrôlait l'espace, déformait la figure, expérimentait sans cesse et sans crainte.

Durant l'été 1997, j'ai suivi un cours de lithographie à Betanzos, La Corogne, avec un professeur allemand nommé Ludomir Yordanov.

Pendant deux semaines, j'ai travaillé à l'atelier presque 12 heures par jour.

J'étais fasciné par cette technique et j'ai réalisé quelques gravures qui ont beaucoup intéressé mon professeur. A la fin de l'atelier, il m'a demandé qu'un de ces exemplaires fasse partie du musée Betanzos, où il est exposé aujourd'hui.

Ces lithographies ont la beauté de l'imperfection.

Ce sont des tests d’État et il n’y en a pas deux identiques.

Ils sont constitués de trois plaques, une noire, une grise et la dernière ocre, et l'une d'elles contient de la poudre de cuivre. Ce sont sans aucun doute des pièces uniques qui, je l’espère, trouveront leur place dans de bonnes collections.

Technique : Lithographie et poudre de cuivre

Support : carton 400 gr.

Dimensions : 50 x 32,5 cm.

Date d'achèvement : 1997